La culture de l’huile de palme est un désastre écologique. Elle détruit de vastes zones de forêts tropicales et par là-même un énorme réservoir de biodiversité. D’innombrables espèces animales et végétales sont misent en danger par cette pratique. Les photos d’orangs-outans brûlant vifs dans ce qu’il reste encore de leurs habitats font le tour du monde. Le réchauffement climatique est en outre accentué puisque les monocultures font disparaître les forêts qui constituent de précieux puits carbone. L’utilisation d’engrais et de pesticides toxiques est élevée. Ceux-ci polluent l’eau potable ainsi que les ruisseaux et les rivières. L’accord de libre-échange va encore accélérer cette surexploitation de la nature. 

La production et la transformation de l’huile de palme sont dominées par de grandes entreprises. Les communautés indigènes et les agriculteurs locaux sont déplacés par les monocultures des compagnies d’huile de palme. Au lieu de pratiquer l’autosuffisance sur leurs propres terres et de cultiver des légumes et des fruits pour le marché local, la population indigène doit travailler dans les plantations dans des conditions précaires.