Le 9 février, la population votera sur notre initiative pour la responsabilité environnementale, qui demande une chose simple : que l’économie respecte les limites naturelles.

Le constat est simple. 2024 a été la plus chaude jamais enregistrée. Pour la première fois, la température a dépassé la limite de 1,5 degré de réchauffement par rapport à l’époque préindustrielle fixée par les accords de Paris. Les conséquences sont déjà perceptibles, du cyclone de Mayotte aux feux de Los Angeles. La Suisse n’est pas en reste et dans la Vallemaggia, l’Oberland bernois, le Valais et les Grisons des vies humaines ont été perdues

Pour limiter les dégâts, notre initiative propose de restreindre notre production et notre consommation, en Suisse et à l’étranger, à ce que notre planète est capable de supporter. Les limites planétaires sont le point jusqu’auquel l’humanité peut mener ses activités sans déséquilibrer la Terre et les écosystèmes.

Pour réaliser cet objectif, un délai de dix ans est prévu. Cela peut paraitre court, mais le temps presse et il s’agit d’agir rapidement, car les dernières années ont été synonyme de perte de vitesse des efforts pour le climat. En cause notamment, notre ministre de l’Environnement, M. Rösti, dont les propositions récentes n’ont pas été très eco-friendly.

Mais cette initiative n’est pas un frein à l’économie, au contraire. Elle permettra d’innover et de devenir un exemple. L’économie devra se réinventer tôt ou tard. Nous proposons de prendre cette direction maintenant, pour laisser à la prochaine génération le moins de dette climatique possible.

Innover c’est dynamiser notre économie et nous éviter de nombreuses dépenses

Finalement, ce que nous demandons, c’est que l’économie ne passe pas avant la qualité de vie de toutes et tous. Nous reconnaissons également l’impact de nos activités à l’étranger. Ainsi, nous nous montrons solidaires avec les populations qui ont une moins grande responsabilité dans le dérèglement climatique, mais qui en seront tout autant impactées.

Pour une économie durable et solidaire, nous appelons les Jurassiennes et Jurassiens à accepter notre initiative le 9 février.

  • Les Jeunes Vert·e·x·s Jura – Le 20 janvier 2025

Notre planète n’est pas équipée pour le mode « surconsommation ». Nous proposons de réduire notre production et consommation à ce que la Terre peut supporter.
Léonard Paget, Membre du Conseil de ville de Moutier