Position des VERT-E-S sur la politique européenne.

Après la regrettable interruption des négociations sur l’accord-cadre par le Conseil fédéral, la politique européenne de la Suisse est dans l’impasse. Les conséquences de cette mauvaise décision se font sentir : les Hautes écoles, les instituts de recherche et les étudiant-e-s suisses sont en grande partie exclu-e-s des programmes européens de recherche et de mobilité. Le manque de reconnaissance des dispositifs médicaux nuit également à la sécurité de l’approvisionnement et à la surveillance du marché. Et de nouveaux accords de collaboration s’éloignent, par exemple une participation de la Suisse au « Pacte vert » européen en tant que contribution importante à la lutte contre la crise du climat et de la biodiversité.

Les VERT-E-S veulent changer cela. Nous voulons que la Suisse puisse à l’avenir approfondir ses relations avec l’Union européenne, y compris sur les plans politique et institutionnel. Pour ce faire, il faut d’abord stabiliser les relations. Il faut donc au minimum une solution aux questions institutionnelles qui permette le maintien de la voie bilatérale et la conclusion de nouveaux accords de coopération. Le Conseil fédéral, lui, refuse de s’engager. Dans la politique européenne, comme dans la crise du climat et de la biodiversité, il n’a ni la volonté ni le courage d’oser une proposition forte. Il est donc temps que le tournant Vert se concrétise également au Conseil fédéral. Les VERT-E-S sont prêt-e-s à prendre leurs responsabilités et à faire des propositions là où le gouvernement échoue. Les VERT-E-S s’engagent politiquement pour que le Conseil fédéral revienne enfin à la table des négociations avec des intentions sérieuses.