À la suite de la situation catastrophique humaine engendrée par cette guerre, nous remercions les Jurassien-ne-s qui ont eu un élan de générosité sans précédent, de dons ponctuels à l’accueil chez eux de réfugiés d’Ukraine. Cependant, n’oublions pas qu’il y a d’autres conflits par le monde, et qu’il est aussi fondamental d’aider d’autres personnes recherchant la sécurité.

La catastrophe de Tchernobyl en 1986 nous semblait comme un mauvais souvenir. Toujours ancré dans nos mémoires, mais lointain. L’encerclement de la centrale nucléaire par des troupes militaires belliqueuses au début du conflit, avec les risques que cela comporte, nous rappelle avec effroi que la vulnérabilité de telles installations en temps de guerre n’est pas acceptable.

Cette guerre, même « lointaine », nous fait aussi prendre conscience qu’elle peut avoir un impact sur notre vie. La hausse des prix des hydrocarbures et des denrées alimentaires nous ramène à notre dépendance envers certains pays autoritaires, et à notre participation indirecte au financement de conflits.

Nous devons absolument changer de paradigme, les souverainetés énergétique et alimentaire doivent être prioritaires dans nos prochains choix politiques. Sobriété, chasse au gaspillage, circuits courts, etc… les solutions existent pour réaliser une transition écologique vers un avenir pérenne.
Nous devons agir pour la survie de l’humanité, car nous sommes dans un tournant de notre civilisation. Climat, énergie, alimentation, biodiversité, nous devons aujourd’hui prendre les bonnes décisions.
Evitons à l’avenir les mots, exode, opération spéciale, bombardement. Notre nouveau vocabulaire devra être fleuri d’écologie, de solidarité, et de paix.

Les VERT-E-S Jura, le 28 mars 2022